Natur-Action se félicite de l’avis
rendu le 6 mai dernier par l’Autorité Environnementale, remettant en
cause le bien fondé du parking « nord » de la gare de St-Nazaire.
Notre
association a toujours contesté la nécessité de ce parking construit en
lieu et place d’une zone humide, alors que d’autres alternatives
étaient possibles, comme le relève aujourd’hui l’Autorité
Environnementale.
Nous avons dès 2011, alerté les nazairiens sur ce projet de parking.
Dès
le début, nous avons eu un doute sur la réalisation correspondant à la
demande déposée: à savoir un parking « vert et bleu » (sic) avec de
larges passages naturels pour laisser les écoulements s’exprimer.
Sous
prétexte que les travaux de passerelle pour relier la gare ne sont pas
encore effectués, le parking n’a jamais été réalisé selon les
autorisations reçues. Pire, il ne s’agit aujourd’hui que d’un dépôt de
gravats ayant eu pour conséquence de combler la zone humide sur laquelle
il a pris place.
De
même que les compensations, reléguées sur un terrain vague sous une
ligne à haute tension derrière le magasin « boulanger », nous semblent
largement insuffisantes.
Rappelons
qu’à l’époque, les conclusions de l’enquête publiques ont été
défavorables pour la seconde partie du dossier: la réalisation de tours
de bureaux entre le dit parking et « Quick ».
Aujourd’hui,
l’avis de l’Autorité Environnementale rejoint les points que nous
contestions en 2011, que ce soit à travers la presse ou lors de
l’enquête publique. Tout le monde a été mis devant le fait accompli, et
l’ancienne municipalité a entrepris les travaux dans l’urgence malgré
des recours!
Les
zones humides disparaissent dramatiquement de nos territoires, le
réchauffement n’est plus une « lubie » d’écolos, les températures
moyennes de la planète battent des records historiques mois après mois.
Certains veulent encore un aéroport au détriment de milliers d’hectares
de nature, d’autres ressortent du chapeau un projet de pont entre
St-Nazaire et Nantes (destruction de zones humides à prévoir)…
Ce
parking pouvait se faire en sous-terrain à la place de la friche
« Elf » ou de l’autre côté de la route. Comble du cynisme, en rasant
cette zone humide, on nous a imposé une moquette en plastique en lieu et
place de véritables espaces verts (entre le pont de la Matte et le
rond-point).
Nous
demandons à ce que les conclusions de l’Autorité Environnementale
soient prises en compte et intégrées à la révision du PLU. Nous
demandons également à la nouvelle municipalité de remplacer les pelouses
en plastique par de véritables espaces verts naturels.
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